Une grosse bague toute strassée
Nov
2013
Parce que je suis créatrice de bijoux en herbe, car il faut bien que je remplisse la nouvelle rubrique « bijoux » complètement vide de ma future nouvelle plateforme de blog, et parce que j’ai une belle photo à vous poster qu’il serait dommage de laisser dans mon appareil photo, aujourd’hui, je vais vous parler de bijoux.
Comme cela faisait quelques mois, après 20 années d’essais infructueux, que j’avais cessé de me ronger les ongles, et que je sentais, l’hiver arrivant, que l’envie me reprenait de grignoter mes doigts, je me suis dit que la meilleur façon de ne pas reprendre, plus que tous les vernis amers et autres conneries qui n’ont jamais servi à autre chose que de me faire perdre mon temps et mon argent, était de m’offrir une belle bague.
De tous les bijoux, les bagues, sont ceux que je préfère, et faute de jolies mains à montrer, j’ai toujours dû me résigner à ne porter que des colliers, boucles d’oreilles ou bracelet (et encore!). Si certain n’hésitent pas à mettre en valeur leurs défauts, je préfère attirer l’attention sur d’autres parties de mon corps moins marquées par le stress, la seule chose que je voulais bien acheter à mes 10 saucisses rougies était des gants pour peut-être les cacher.
Comme d’habitude, je savais exactement ce que je voulais. Je voulais une bague grosse et imposante avec une monture plutôt épaisse. Je voulais aussi que ça brille de tous les côtés. En plus d’être grosse et strassée, il fallait que celle-ci réussisse le tour de force d’être discrète et pas trop cher tout en étant suffisamment qualitative pour que je n’aie pas à me trimbaler un tube de colle dans le sac pour recoller les strass qui tombent.
Les quelques fois où j’ai vraiment envie de quelque chose, c’est toujours si précis que je pars seule pour être sûre de ne pas être détournée de mon but, et surtout pour ne pas être terriblement agacée par des suggestions complètement à côté de la plaque : -« et celle là,…. et celle-là,…et celle là,…..et celle là, elle te plaît pas ? elle est grosse et stressée » (oui mais complètement vulgaire et ultra cheap…), et d’ailleurs il faut tant de patience et que je répugne souvent à y aller moi même, et donc je n’y vais pas. C’est en allant d’un endroit à un autre, en déambulant au hasard, que je trouve l’objet convoité quelques mois plus tôt.
Joie ! en sortant d’un café place de la Madeleine écoeurée par un croque monsieur écoeurant, en marchant pour aller récupérer le métro, je suis tombée devant la vitrine de Swarovski où j’ai vu cette jolie bague qui me faisait de l’oeil.
Et, ci-dessous, une sélection de bagues grosses et strassées, mais qui ne sont pas forcément discètes et abordables, et qui auraient pu faire parti des suggestions agaçante de mon accompagnatrice(teur) imaginaire.