Roger Vivier, chercheur en chaussure

Un petit post sur l’exposition Roger Vivier  qui a eu lieu au palais de Tokyo pour celles et ceux qui n’auront pas eu le temps d’aller la voir. Et autant le dire aussi, je suis à la bourre. Je ne suis pas prête d’être journaliste si je chronique les expo. une fois qu’elles sont finies. Mais ce qui est bien avec un blog et surtout quand c’est le sien, c’est qu’on peut tout se permettre…donc allons-y !

Roger Vivier (1907-1998) est une sorte de chercheur en chaussures. Il ne s’est pas contenté de marcher sur les sentiers battus mais nous a pondu tout un tas de nouvelles formes encore étonnantes aujourd’hui.

Il faudrait me payer pour la porter, mais je dois avouer que je suis restée quelques temps devant cette étrange cuissarde sans époque qui aurait pu être celle de Louis XIX comme celle de Brigitte Bardot.

Celle-ci me plaît beaucoup. C’est d’ailleurs grâce aux semelles compensées portées par Marlène Dietrich en 1937 qu’il se fait connaître.

Celles-ci tout en plumes me plaisent beaucoup, avec une robe noir un peu sobre…ça serait parfait !

Je ne vous ai pas montré les plus extravagantes. Roger Vivier n’est certe pas le roi de l’epure, mais ils nous a quand même mis au point, dans les années 60, ce bon vieux classique qu’on reconnaît les yeux fermés, les fameuses chaussures à boucles portées par Catherine Deneuve dans Belle de jour (Bunuel 1967).

Son extravagance ne s’est pas arrêtée au dessus de la chaussure. Il a mis au point beaucoup de formes de talons. Ainsi, même s’il est responsable de certains de nos maux de dos, on peut le remercier d’avoir inventé en 1954 le talon aiguille qui termine notre silhouette, comme il le dit lui même « d’un coup de crayon », et tout un tas d’autres talons, dont certains, et tant mieux, sont restés au placard.

Aujourd’hui, c’est la créateur Bruno Frisoni qui assure depuis 2003 la direction artistique de la marque Roger Vivier.