Hollywood costumes au V&A
Déc
2012
Comme à chaque fois que je vais à Londres, j’ai été faire un tour au Victoria & Albert museum où il y a en ce moment une très belle exposition sur les costumes emblématiques des films hollywoodiens.
En plus de passer un moment agréable, cette exposition m’a rassurée sur le niveau pathétique de ma culture cinématographique car j’avais vu presque tous les films.
Certains films sont si populaires que leurs costumes ont grandement participé à la construction des icônes hollywoodiennes. Ils ont marqué tellement fortement les esprits qu’ils font désormais partie de la culture populaire.
Qui ne pense pas à Marylin quand il passe au-dessus d’une bouche de métro, ou lorsque le vent retourne sa robe. Elle était là, la fameuse robe blanche du film « sept ans de réflexion », réalisée exprès pour le film par le costumier, qui nous confie que Marylin n’était pas très compliquée à habiller. Elle n’aimait pas tant les vêtements que sa peau qu’ils pouvaient dévoiler.
Marylin Monroe – Sept ans de réflexion – 1955 |
Il y avait la robe noire d’Audrey Hepburn à laquelle je ne peux pas m’empêcher de penser lorsque j’aperçois une jolie « petite » robe noire. La costumière disait qu’Audrey Hepburn était un régal à habiller car tous les vêtements lui allaient magnifiquement.
John Travolta – Saturday night fever – 1977
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Cette exposition très didactique (chaque costume était accompagné d’une explication du costumier sur les raisons de son choix) était intéressante, mais j’ai regretté qu’elle soit totalement dénuée d’extraits de films. Il y a certains films que j’avais vu il y a au moins 20 ans, et j’aurais aimé me remémorer l’ambiance, les personnages, le costume filmé et la première impression qu’il m’avait faite. Car ces costumes ne sont rien sans l’acteur qui leur donne vie, les lumières, le décors….. Donc, même si ce sont des films ultra cultes que je suis sensée avoir vu 50 fois, je ne les avais pas tous en tête, et j’aurais aimé revoir ces costumes dans leur contexte. Voilà pour ma critique (car il en faut bien une).