Créer des bijoux et faire de la compta. : Polyvalence
Nov
2016
Voici un essai de dessin (qui n’a pas été retenu) pour mon dossier de presse, réalisé avec mes crayons aquarellables et de l’encre de chine.
Lâ, j’avais ma casquette d’illustratrice, mais sachez que pour les besoins la cause, je change de métier un nombre incalculé de fois par jour : logisticienne, graphiste, comptable, commerciale, photographe… bref, la liste est très longue. Parfois, c’est très chiant, et pas toujours (voir jamais) très efficace, comme lorsque je passe 10 heures sur ma compta, alors qu’un professionnel n’en passerait qu’une. Mais, même s’il est toujours mieux d’avoir une personne spécialisée dans chaque domaine, personnellement, j’apprécie cette polyvalence, et puis tant mieux car je n’ai pas le choix. Etant une petite structure, je dois composer avec la seule ressource humaine dont je dispose pour l’instant : moi.
Je passe pas mal de temps avec ma casquette de graphiste. Entre les visuels de la marque, les invitations pour les ventes, les photos à retoucher, le dossier de presse et toute l’identité visuelle (cartes de visites, étiquettes, packaging) que je viens de renouveler, je suis souvent sur photoshop. Je repense à mes premières années de travail dans un bureau où je m’ennuyais comme un rat mort. La journée, je m’entraînais sur Excel à faire des graphiques à faire pâlir un responsable financier (ouioui…), puis j’avais repéré un poste équipé de Photoshop et d’Illustrator qui n’était disponible qu’après 18h. J’avais alors négocié pour rester après les heures de travail afin de m’entraîner, pour mon compte, sur le logiciel que je n’avais absolument pas les moyens de me payer. Et oui, je suis de la vieille génération, celle qui a eu sa première adresse email à 20 ans, et qui n’a découvert l’ordinateur que sur son lieu de travail.
Dernièrement, j’ai passé pas mal de temps sur mon dossier de presse, et il était question d’insérer un joli dessin entre deux pages. J’ai fait quelques essais peu concluant (immortalisés plus bas), et peu convaincue, je suis passée à une autre idée.
Voilà, vous savez tout !