Customiser mon jean Diesel avec un morceau de foulard
Jan
2014
Je n’ai jamais trop aimé les jeans, je trouve cela trop commun, et quand j’en avais un par hasard qui me tombait sous la main, j’ai toujours trouvé un moyen pour le customiser afin de faire en sorte qu’il ne ressemble à aucun autre.
Celui-là avait l’avantage de me faire un cul pas dégueu., mais malgré tout, si je ne l’arrangeais pas un peu à ma sauce, il avait de bonnes chances de terminer en Afrique du sud dans les entrepôts d’une association humanitaire, ou de rester les 10 prochaines années au même endroit dans mon placard ce qui aurait été fort dommage pour un jean qui a la qualité de mettre si joliment en avant la partie des femmes que les hommes regardent le plus.
La première question, était que faire ? Il avait un joli empiècement au niveau des hanches qui me paraissait parfait pour y ajouter ma petite touche personnelle. J’avais dans mes affaires un foulard qui m’était, en l’état, tout aussi inutile que le jean. En les regardant tous les deux, je me suis dit qu’entre canards boiteux, ils allaient peut-être pouvoir s’entendre, d’autant plus que leurs deux bleus se mariaient à merveille.
J’ai donc recopié la forme de l’empiècement du jean sur un morceau de toile, et je m’en suis servi pour découper dans le foulard. Puis, j’ai appliqué les morceaux de foulard sur l’empiècement avec des aiguilles puis à la machine à coudre.
Je sais que c’est une infamie, que certain me pendraient pour cela, mais j’ai recouvert l’étiquette Diesel qui montrait fièrement le prix exorbitant auquel avait été acheté se jean (j’utilise la forme passive volontairement puisque celui-ci s’étant retrouvé dans mon armoire par l’opération du saint esprit, je n’en suis pas l’acheteuse).
Mais moi, je me fiche pas mal d’avoir écrit Diesel, Levi’s ou je en sais quelle autre marque sur mon jean, je préfère quand même le customiser.
Je rassure les radicalistes du logo, ma machine à coudre s’est chargé de me punir de cette transgression aux bonnes moeurs matérialistes, elle n’a pas aimé le jean et m’a fait pété deux aiguilles aux visage qui n’ont pas été loin de me crever les deux yeux. La couture n’est pas sans danger !