Cuisine japonaise dans le 20ème à Paris

Encore un post de grosse gourmande. Je suis allée hier soir dîner au Sot-l’y laisse à Paris (75020). Pour être référencé un peu partout, j’imaginais un restaurant branché comme il se doit. Non, c’est dans une sorte de petit bistrot de quartier simple et charmant que nous avons été reçus.

L’endroit aurait pu être la chambre d’un tableau de Van Gogh tant la lumière était crue et l’espace, simple et dépouillé. Je ne sais pas si c’est parce que l’endroit me rappelait la chambre de bonne de mes 20 ans, ou si c’est parce que les deux serveurs japonais nous décrochaient des sourires qui m’ont donné l’impression de manger à côté d’un tableau de Yue Minjun, mais je m’y suis sentie extrêmement bien.

Les saveurs sont originales, c’est un plaisir pour le papilles…et pour les yeux. L’entrée au fois gras est superbe, celle à la truffe est étonnante, le porc est spécialement tendre, les accompagnements au navet sont croquants, l’assiette de fromage de la fromagerie Quatrehomme est extraordinaire. Chaque plat à son petit truc à lui, et tout est très bon.

La sophistication des plats contraste avec le lieu spartiate. Mais c’est ce décalage inattendu qui rend l’expérience si agréable. D’ailleurs, la gentillesse et la prévenance du chef japonais et de sa femme ne sont pas accessoires dans le succès de cette expérience étonnante entre la France et le japon.

Je vous conseille tout de même d’aller faire un tour sur le blog du critique gastronomique Gilles Pudlowski qui vous donnera des explications moins farfelues et plus techniques que les miennes.