Ma robe corsetée blanche
Sep
2013
J’ai une tonne de robes blanches, mais celle-là, je l’aime particulièrement. Elle est corsetée ce qui fait que je suis obligée de me tenir droite comme un I.
J’avais le projet, il y a deux ans, de lancer une boutique en ligne de vêtements customisés, et j’étais allée à Berlin dans le but de chiner des vêtements à retravailler. Même si Berlin est une ville merveilleuse, ce fut une très mauvaise idée car les fripes, là-bas, sont beaucoup plus chères qu’en France, et il s’avère que les allemandes des années 50, 70, 80… n’avaient pas meilleurs goûts que celles d’aujourd’hui (c’est pas sympa, mais je ne suis pas vraiment fan de la mode allemande).
La petite histoire drôle, car il y en a toujours une, c’est que j’avais voulu combiner vacances et « boulot » en proposant à une copine de venir avec moi, mais celle-ci s’est cassé la cheville la veille et je me suis non seulement tapée la semaine de vacances alone, mais aussi l’aller/retour en car Euroline ce qui est généralement assez glauque à deux, mais carrément mortel tout seul (après quoi je me suis promis que, fauchée ou pas, je en remettrai plus jamais les pieds dans une gare routière).
J’ai donc ramené de mon trip solitaire une valise de fringues dont cette robe blanche, qui ne m’a couté que 10 euros, et que je porte, ci-dessous, dans le sud-ouest, dans le village de Levignac, puis au cap-Ferret où je suis, de Levignac, allée passée une journée.
Sur le chemin du retour vers Arcachon, au moment, sûrement, où on m’a dérobé mon super portable Samsung sur lequel je faisais mes petits dessins. Je ne me doutais de rien à ce moment-là !
Un restaurant d’huitres magnifique, juste devant la mer, où nous avons été manger à midi. C’était si beau que lorsque l’on m’a demandé si j’aimais les huitres (le restaurant ne sert que ça), j’ai dit oui sans hésiter. Le paysage magnifique m’a fait oublier que je mangeais de bêtes gluantes, encore vivantes. Et cela n’était pas si mauvais !