J’avais déjà utilisé le tissu de cette robe à smocks pour faire une petite bourse, et j’en avais parlé dans ce post-ci :
les robes à smocks. Il m’en reste encore des bouts, et comme j’adore cet imprimé, je les ai précieusement gardés.
J’avais une vente vendredi dernier pour laquelle j’avais absolument besoin de cartes de visite. Bien entendu, mon imprimante est tombée en panne la veille. J’ai trouvé près de chez moi une entreprise qui pouvait me faire ces cartes dans la journée, mais le prix était exorbitant, presque 1 euro la carte alors que cela peut couter 2 centimes d’euro lorsqu’on s’y prend un peu à l’avance. No way ! je préfère encore écrire mes coordonnées sur un vieux post-it jaune que de payer ce prix-là pour des bouts de papier.
Je rentre à la maison bien décidée à réparer cette foutue imprimante. J’appelle un technicien Canon qui m’emmerde à vouloir prendre toutes mes coordonnées (adresse, date de naissance, mail…la totale) pour pouvoir échanger ses précieuses informations à 5 euros la minute (numéro spéciale of course !) contre des spams. Comme il est à l’étranger, il comprend mal mon nom de trois kilomètres que j’ai eu la bonne idée de faire figurer entièrement dans mon adresse mail. Cela prend donc 10 plombes.
-« A comme Amélie,….L comme Léonard…non….pas connard…Léonard…je vais trop vite…pardon…., I comme illimité…. c’est quand y’a pas de limites… non alors I comme Isidore…c’est une prénom…non pas Eléonore… ah ça coupe….zut ».
On finit par y arriver. -« Erreur C900, c’est une obturation des têtes de buses mademoiselle. Il faut tout retirer et tout nettoyer.
10 euros de conversation plus tard, j’ai appris le jargon technique, et je sais à peu près quoi faire, et 1 paquet de cotons tiges et quelques jurons encore plus tard, les mains noires d’encre Canon à 20 euros la cartouche, je m’attaque aux cartes de visites.
Je m’improvise graphiste et traficote une carte de visite sur photoshop. J’imprime toutes mes cartes sur du Bristol que je colle contre une feuille A4 autocollante double face. J’applique mon reste de robe à smocks préalablement repassé contre l’autre partie collante. Puis, je mets le tout dans une feuille plastifiée que je place dans ma lamineuse. La lamineuse en faisant légèrement fondre le plastique emprisonne le tout. Puis, je découpe mes petites cartes de visite. Elles sont prêtes.
L’effet du tissu plastifié et très intéressant et plutôt au coeur du sujet 🙂